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ECONOMIE ANGOLAISE

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L'économie repose sur l'agriculture, l'extraction minière et le pétrole, qui est la principale source de revenus du pays. Depuis l'indépendance, la production agricole a régressé en raison des nombreux problèmes économiques et sociaux rencontrés par l'Angola. 
 

Agriculture en Angola

La culture traditionnelle sur brûlis est très présente: manioc, plantain, arachides, dans le nord; maïs, sorgho, dans le sud. Les cultures tropicales constituent l'essentiel de la production agricole: bananes, café, coton, huile de palme, palmistes, canne à sucre, sisal; ces deux dernières cultures proviennent des grandes plantations, situées sur la plaine côtière, qui bénéficient de l'irrigation. L'Angola récolte également du riz et du tabac. L'élevage des bovins et des ovins est concentré dans la province de Huíla. La pêche côtière a perdu de son activité. Malgré la densité de la forêt au nord du pays, la production de bois reste faible.
 

Mines et énergie en Angola

Le sous-sol est très riche: diamants, fer, pétrole, qui est extrait dans l'enclave de Cabinda et dans les environs de Luanda par des compagnies étrangères (en particulier Elf, Total, Bouygues) associées à la Sonangol. Sur la base de 500.000 barils par jour, l'Angola pourrait disposer de 2,5 à 3 milliards de dollars de recettes par an. La production du diamant, utilisé en joaillerie, ne concurrence pas celle de l'Afrique du Sud. On trouve également des mines d'or, de cuivre, de fer, de manganèse, d'uranium. L'électricité, d'origine hydraulique pour l'essentiel, provient du barrage de Cambambé.
 

Industries en Angola

L'industrie est peu développée, compte tenu des capacités du pays: industries alimentaire (brasseries, minoteries, conserveries), chimique (raffineries), textile (filature, tissage), de construction. Elle a pâti de l'instabilité politique.
 

Transports en Angola

Les réseaux de communication terrestres ont été fortement endommagés par la guerre: 73.828 km de routes et 3.189 km de voies ferrées sont à restaurer. L'avion reste le moyen le plus sûr de se déplacer sur un territoire où la guérilla a du mal à rendre les armes. Les ports principaux sont Luanda, Lóbito et Cabinda.