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ECONOMIE du CAP VERT

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Les résultats agricoles sont souvent médiocres, les productions vivrières (5.000 t de maïs, auxquelles s'ajoutent les haricots, 9.000 à 12.000 t, la patate douce et le pois d'Angole) sont aléatoires et insuffisantes, le déficit vivrier est une donnée permanente. Les achats alimentaires représentent en moyenne 35 % de la valeur des importations nationales.
 
La lutte contre la sécheresse est fondée sur le captage des nappes aquifères, l'édification de réservoirs, le reboisement des bassins-versants et le développement de techniques antiérosives. Le problème est aussi politique et la réforme agraire de 1982 est difficilement appliquée: 49 % des actifs agricoles sont sans terres alors qu'une minorité d'exploitants contrôle les surfaces irriguées où sont produites les bananes exportées (7.000 t) et la canne à sucre (21.000 t). Seule la pêche apparaît comme un recours possible. La zone économique maritime exclusive est en effet très étendue, 630.000 km2, et les ressources (thon, langoustes, homards) sont prometteuses: les produits de la pêche (9.000 t) représentent près de 50 % de la valeur des exportations.
 
La production minière est marginale et les activités industrielles (chantier naval et minoterie de Mindelo, conserveries et congélation de poissons à São Vicente et à Sal) demeurent réduites. La position géographique pourrait constituer le meilleur atout de l'archipel. Trois ports en eau profonde, à Praia, Mindelo et à Vila do Maïo, composent un bon dispositif d'escale au service des porte-conteneurs et des pétroliers naviguant du nord au sud de l'Atlantique. A la fonction d'escale pourrait être associé l'accueil de touristes. Des liaisons aériennes sont assurées vers les îles à partir de l'aéroport international de Sal, mais la fréquentation touristique (îles de Sal et de Boa Vista) demeure modeste.
 
Les exportations ne couvrent que 5 % des importations, les dons contribuent pour 40 à 50 % des ressources financières du pays (dont un tiers provient de la diaspora), l'aide extérieure alimente au moins 60 % du budget de l'Etat et la dette devient difficile à supporter.