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HISTOIRE - CAP VERT

Cartes Cap Vert

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(1410) On dispose de sources insuffisantes pour retracer l'histoire ancienne de l'archipel, occupé avant l'arrivée des Européens par des populations apparentées à celles du Sénégal. En 1456, le Vénitien Alvisa da C'a da Mosto, qui naviguait pour le compte du Portugal, fut le premier à atteindre le Cap-Vert. Les premiers colons s'installent en 1462 sur l'île de Santiago; le traité de Tordesillas (1494) en fit une colonie portugaise, rattachée à la Guinée portugaise. À partir du XVIIe siècle, l'archipel joua le rôle d'une plaque tournante dans la traite des Noirs vers le Brésil. La conférence de Berlin, en 1885, confirma la souveraineté portugaise sur le Cap-Vert. Mais les Portugais ne s'intéressaient guère à cette colonie, économiquement peu rentable. Une succession de sécheresses et de famines entraîna, après l'abolition de l'esclavage, une vaste émigration, à la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle. 
 
Les populations se tournèrent vers le PAIGC (Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert), fondé en 1956 en Guinée portugaise, par Amilcar Cabral et Aristides Pereira. La lutte armée pour l'indépendance ne s'étendit cependant pas au Cap-Vert, la configuration du terrain ne s'y prêtant absolument pas. Ce fut la révolution de 1974 au Portugal qui aboutit à la mise en place d'un gouvernement de transition, puis à l'indépendance du Cap-Vert, le 5 juillet 1975, sous la présidence d'Aristides Pereira. Le PAIGC rechercha l'union des deux territoires, mais les antagonismes étaient forts entre insulaires et continentaux et, en 1980, le putsch militaire contre Luis Cabral, en Guinée-Bissau, conduisit la branche capverdienne à se transformer en PAICV (Parti africain de l'indépendance du Cap-Vert), dirigé par Aristides Pereira, et à gouverner isolément le Cap-Vert. Les relations entre les deux États se dégradèrent. Dans les années 1980, le Cap-Vert mit en œuvre un important programme de réforme agraire, d'irrigation, de lutte contre l'érosion et la déforestation, et de scolarisation. Mais il restait confronté à des difficultés économiques majeures et dépendait en grande partie de l'aide internationale. L'adoption du multipartisme en 1990 se traduisit par un changement politique radical dans l'archipel. En 1991, l'opposition du MDP (Mouvement populaire pour la démocratie) remporta les premières élections libres, et Antonio Mascarenhas Monteiro succéda à Aristides Pereira à la tête de l'État. Le président Monteiro fit adopter une nouvelle Constitution (1992). Dès lors, l'État se désengagea progressivement du secteur productif, qui fut rapidement privatisé; le troisième plan national de développement, présenté en 1992, confirma le choix d'insertion dans la division internationale du travail par une spécialisation dans la pêche, les services, le tourisme (programme d'accueil de 400.000 visiteurs présenté à la Foire internationale de 1993) et l'appel aux capitaux étrangers. Les dirigeants continuent cependant à jouer la carte africaine: membre du CILSS, de la CEDEAO et de l'OUA, le Cap-Vert s'est réconcilié diplomatiquement avec la Guinée-Bissau en 1995. En 1996, Antonio Mascarenhas Monteiro a été réélu à la présidence. Mais les élections législatives de 2001 ont été marquées par le retour au pouvoir du PAICV, qui a repris également la tête de l'État lors des présidentielles : le candidat désigné pour la succession de Monteiro a été battu par Pedro Pires, candidat du PAICV. 

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