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ECONOMIE de l'ILE MAURICE

Cartes Ile Maurice

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A l'indépendance, en 1968, Maurice, que le percement du canal de Suez (1869) avait mise à l'écart, était une typique «île à sucre» où dominait la grande propriété, mise en valeur par des travailleurs indiens. Le taux de croissance annuel (aux environs de 5 %) témoigne de la réussite économique de ce jeune État, qui doit cependant affronter la concurrence asiatique (dans le secteur du textile notamment).
 
Agriculture
La balance agricole est excédentaire (11 % du PNB). D'importants quotas d'exportation, notamment vers l'Europe, ont fait du sucre une culture rentable. Encore aujourd'hui, malgré des efforts de diversification vers la production vivrière, la canne à sucre demeure l'un des piliers de l'économie du pays; elle occupe 72 % de la superficie cultivée, les deux tiers de la main-d'œuvre agricole et, les bonnes années, la production de canne à sucre est de l'ordre de 5 millions de tonnes. Mais la production sucrière est en déclin absolu et relatif.
 
Industrie
Créée en 1970, la zone franche industrielle (il s'agit d'un statut juridique valant de grands avantages fiscaux et non d'un site particulier) a été une réussite: elle compte aujourd'hui 530 entreprises, emploie plus de 85.000 salariés (près quart de l'ensemble de la population active), assure la moitié de la production industrielle, soit 29 % du PNB. Jusqu'à présent surtout orientée vers des industries de main-d'œuvre (textile, cuir, confection), elle tend, en raison de la hausse des salaires, à délocaliser ces activités vers Madagascar pour s'orienter vers des productions plus complexes comme l'électronique. 
 
Le niveau des exportations représente 40 % du PNB. Maurice veut faire du secteur des services financiers le quatrième pôle de son développement économique et créer un port franc à Port-Louis.
 
Activités tertiaires
Le tourisme bénéficie de conditions exceptionnelles: beauté des paysages, plages sûres, population accueillante, bilinguisme français-anglais. Maurice s'oriente aussi vers les activités de finance offshore, et recycle les capitaux privés de l'Inde. Son port franc devrait accueillir des activités de stockage, emballage et redistribution.