Accueil

ECONOMIE du BURUNDI

Connexion utilisateur

Agriculture
L'agriculture est pratiquement l'unique activité économique. Elle combine des plantes africaines (sorgho), asiatiques (bananier) et américaines (maïs, haricot), introduites dès le XVIIIe siècle. On cultivait deux fois par an sorgho et haricots associés; le sorgho a souvent été remplacé par le maïs, plus productif, et en altitude les petits pois remplacent les haricots. Autour des maisons, dispersées, les bananeraies fournissent des fruits le plus souvent transformés en bière. Les Belges imposèrent une culture de sécurité, la patate douce, dans les bas-fonds. Les régions les plus basses ont une originalité agricole: le riz et le coton, le palmier à huile sont cultivés dans l'Imbo. Le café arabica (33.000 t) est l'unique culture d'exportation du pays; il représente 80 % des sorties et 5 % du PNB ; plus répandu dans le nord du plateau central, il s'étend vers le sud et l'est. L'élevage, peu important en raison du climat, se combine à l'agriculture: seul le Bututsi est resté une région pastorale.
 
Mines et industries 
Le kaolin et l'or, exploité par les orpailleurs en petite quantité, constituent les deux seules productions minières. Il existe cependant d'importantes réserves de nickel non exploitées. L'activité industrielle, uniquement d'import-substitution, est restée à l'état embryonnaire. Elle ne concerne que les secteurs de l'alimentation, du savon et du textile. 90 % de l'électricité consommée est fournie par les centrales de Rweeura (lac Rugwero), de la Ruzizi et de Mugere.
 
Le Burundi dispose d'un réseau routier de 6.300 km (16 % bitumés). En l'absence de réseau ferroviaire, les exportations et les importations se font par camion via Mombasa et par bateau sur le lac Tanganyika via le port de Kigoma, où la voie ferrée vers Dar es-Salaam prend le relais. La balance du commerce extérieur est déficitaire.