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ECONOMIE du CONGO

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L'économie du Congo a connu une dégradation continue. Le PNB par habitant s'est effondré: 377 dollars en 1956, 630 dollars en 1980, 200 dollars en 1993, 108,2 dollars en 1998. La disparition des circuits économiques officiels et de l'Administration a donné aux «activités informelles» une importance dont il n'existe pas d'équivalent ailleurs. Alors qu'elle dispose d'un énorme potentiel de ressources agricoles, forestières et minières, la République démocratique du Congo compte paradoxalement parmi les pays les plus pauvres du monde.
 
Agriculture
Depuis les troubles de 1991, l'agriculture est la première activité du pays. La balance agricole est cependant déficitaire (2,4 % du PNB). Les principales cultures vivrières sont le manioc (30 % des terres cultivées), le maïs (15 %) et l'arachide (7 %). Les conditions écologiques sont pourtant favorables à une agriculture qu'épargnent les grandes sécheresses. La République démocratique du Congo, qui dispose de vastes espaces vierges, pourrait devenir le grenier de l'Afrique.
 
Ressources naturelles 
La République démocratique du Congo a un sous-sol très riche en ressources minières, et son économie repose entièrement sur leur exploitation. Avant 1991, les principales productions étaient le cuivre, le pétrole, les diamants, l'or, le cobalt.
 
Les diamants forment la deuxième ressource du pays après le cuivre: la République démocratique du Congo se classe au premier rang mondial pour la production du diamant industriel (région de Mbuji-Mayi, au Kasaï).
 
Transport et communications
Les transports constituent le principal goulet d'étranglement de l'économie. La République démocratique du Congo dispose d'un réseau routier de 146.500 km (2.400 km bitumés) et d'un réseau ferroviaire de 5.270 km, tous deux délabrés aujourd'hui. Les principaux aéroports sont Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani. Les principaux ports fluviaux sont Boma, Matadi, Kinshasa, Kisangani, Ilebo.