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ECONOMIE GABONAISE

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Le Gabon a longtemps été l'un des pays les plus riches de l'Afrique subsaharienne, mais une crise économique a résulté d'une croissance faible, d'une baisse du train de vie de l'État, de l'impossibilité de recourir à de nouveaux emprunts à l'étranger. Depuis la dévaluation du franc CFA (1994), la croissance est revenue, mais le niveau de vie moyen reste faible. Pour pallier la chute des recettes du pétrole, le Gabon a mis en œuvre une politique de rigueur et cherche à développer le secteur agricole; il a obtenu en 1989 le rééchelonnement de sa dette extérieure.
 
Agriculture
L'agriculture gabonaise ne satisfait que 10 à 15 % des besoins alimentaires. Le manioc est la première culture vivrière (10 % des terres cultivées). Le cacao et le café sont les deux seules cultures d'exportation mais les ventes annuelles restent insignifiantes. Le bois est la principale ressource issue du secteur primaire. La forêt, qui bénéficie d'un climat équatorial, couvre 80 % de la superficie du pays et renferme des essences (okoumé, sapelli ou ozigo) très recherchées. L'okoumé, dont le Gabon a, avec le Congo et la Guinée-Équatoriale, le monopole, représente 93 % des ventes de bois.
 
Ressources minières et industrie 
Le Gabon est un pays minier très riche. La production de pétrole (14,7 Mt), sur les sites maritimes de Mandji et de Rabi Kounga, progresse malgré un coût d'exploitation élevé (13 dollars le baril contre 5 dollars en Arabie Saoudite). Le Gabon produit également de l'uranium (680 t), du fer (Tchibanga, Mékambo-Belinga, atteint par la branche nord du Transgabonais, amorcé à partir du port d'Owendo qui relie Libreville à Franceville), du zinc, de l'argent, de l'or, des diamants et surtout du manganèse (2e rang mondial grâce à Moanda), évacué par téléphérique sur Mayoko, puis par le Congo-Océan vers Pointe-Noire, au Congo. Le gisement de phosphate découvert en 1989 a des réserves évaluées à 50 millions de tonnes. L'hydroélectricité fournit 80 % de la consommation d'électricité. 
 
Les industries de transformation se développent: raffinage du pétrole (2 Mt à Port-Gentil), chimie, ciment, agroalimentaire (sucrerie de Franceville), bois. 
 
Le réseau routier a 6.898 km (11 % bitumés); le réseau ferroviaire 668 km (Transgabonais) avec en projet un prolongement de 237 km, qui rejoindra Booué à Belinga pour le transport du minerai de fer. Les principaux aéroports sont Libreville (662.000 passagers), Port-Gentil (266.000 passagers), Franceville (75.000 passagers). Les principaux ports sont Libreville, Owendo (face à Libreville, de l'autre côté de l'estuaire) et Port-Gentil.