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HISTOIRE du LIBERIA

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Fondé au XIXe siècle par des colons afro-américains encouragés par des sociétés philantropiques, le Liberia fut la première république indépendante d'Afrique noire, mais les antagonismes entre immigrés et autochtones sont encore plus violents qu'en Sierra Leone. Les premières installations, financées par la Société américaine de colonisation, commencèrent en 1822 et les colonies côtières fédérées dans un Commonwealth du Liberia (sauf le Maryland) s'octroyèrent le monopole du commerce extérieur. En 1847, lors de l'indépendance, tout opposait déjà la minorité américano-libérienne aux autres groupes écartés du pouvoir et de l'accès aux richesses. 
 
En 1980, lorsqu'un coup d'Etat militaire fit tomber la caste régnante, environ 300 familles dominant 80.000 descendants d'immigrants, la minorité enrichie laissait un pays totalement soumis aux Etats-Unis, y compris dans ses représentations symboliques (nom de la capitale, drapeau), sa monnaie et ses institutions. Le régime militaire et le Conseil populaire de rédemption qui avaient succédé, en 1980, au pouvoir afro-américain du président Tolbert ont disparu dans la tourmente d'une sanglante guerre civile déclenchée en 1990 entre plusieurs factions rebelles, organisées sur des bases culturelles et régionales, et un gouvernement intérimaire. 
 
Internationalisés à l'échelle ouest-africaine, les affrontements ont provoqué l'intervention des « casques blancs » de la Force ouest africaine d'interposition (ECOMOG), 7.000 hommes mandatés par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour empêcher les massacres, mais ces derniers n'ont pu être évités et, jusqu'en 1993, les habitants de Monrovia n'ont survécu qu'avec l'aide alimentaire de l'ONU. Selon l'accord de paix du 25 juillet 1993, des institutions de transition devaient préparer des élections prévues pour 1994. Une série d'accords mort-nés n'a pu empêcher la reprise des combats et en 1996, Monrovia, capitale d'un pays ruiné et livré au pillage, était de nouveau en état de siège. Nommée à la présidence du Conseil d'Etat (présidence collégiale provisoire) en août 1996 et chargée de superviser le désarmement et la démobilisation des combattants, Madame Ruth Perry a dirigé le pays jusqu'aux élections démocratiques organisées en 1997, qui virent le candidat du Front national patriotique (NPFL) et ancien chef de guerre, Charles Ghankay Taylor, accéder à la présidence de la République. 
 
En mars 2001, le Conseil de sécurité de l'ONU a décrété un embargo sur les armes à destination du Liberia. Cet embargo est destiné à mettre fin au soutien du pays apporté aux rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF) de Sierra Leone. 

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