Accueil

HISTOIRE du MALAWI

Connexion utilisateur

Le Nyassaland, nom colonial du Malawi, est d'abord le fruit de l'action des missionnaires protestants, qui, après le voyage de Livingstone (1859), s'efforcèrent d'arrêter les ravages de la traite des esclaves. 
La création des grandes stations de Livingstone au nord (1875), de Blantyre au sud visait à contrecarrer l'action des traitants. Le Royaume-Uni se souciant peu de coloniser directement l'Afrique centrale, les missionnaires suscitèrent la création de l'African Lakes Company pour favoriser le «commerce licite». La pression des missions protestantes conduisit à l'établissement du «protectorat d'Afrique centrale» (1891), qui devint le Nyassaland en 1907, mais, enclavé et dépourvu de richesses minières, le pays n'intéressait guère. Fallait-il y favoriser la création de plantations européennes, utilisant une main-d'œuvre locale assez abondante et des migrants du Mozambique? ou en faire une réserve de travailleurs pour les pays miniers? On ne choisit jamais entre ces deux politiques, mais les migrations de travail vers les mines des Rhodésies et d'Afrique du Sud, importantes pendant toute la première moitié du siècle, se sont encore amplifiées au temps de la Fédération d'Afrique centrale, qui réunissait les deux Rhodésies et le Nyassaland (1953). Ce regroupement fut un échec et, comme la Zambie, le Nyassaland obtint son indépendance en 1964, prenant le nom de Malawi. 
Le pays depuis l'indépendance Pendant trente ans, le pays vécut sous la férule du docteur Hastings Kamuzu Banda (1906-1997), rentré en 1958 d'un long exil à Londres pour fonder le Nyassaland African Congress, instrument de la domination du Centre, peuplé de Chewas, agriculteurs prospères et commerçants avisés. Banda, devenu président à vie en 1971, établit un régime combinant autoritarisme, néo-traditionalisme et «ordre moral», masquant l'affairisme croissant d'une minorité et le renforcement du contrôle policier. Sa politique étrangère, en contradiction avec celle de ses voisins, fut marquée par des relations cordiales avec le régime sud-africain d'apartheid. 
 
L'usure d'un trop long règne aboutit à une montée des contestations contre un vieux monarque de plus en plus isolé, que son armée n'appuya pas dans ses tentations de coup de force. Les partis politiques ont été légalisés en juin 1993, une amnistie décrétée pour les exilés et, après l'abolition de la présidence à vie, des élections ont, l'année suivante, amené au pouvoir le Front démocratique uni et son leader, Elson Bakili Muluzi. Mais ceci n'a pas entraîné de changements majeurs dans un pays étroitement surveillé par le FMI et dont les productions risquent d'être de moins en moins disponibles pour l'exportation, compte tenu d'un taux très élevé de croissance démographique.

Afrique du Sud  -  Algérie  -  Angola  -  Benin  -  Botswana  -  Burkina Faso
Burundi  -  Cameroun  -  Cap Vert  -  Centrafrique  -  Comores  -  Congo
Cote d'Ivoire   -   Djibouti  -  Egypte  -  Erythree  -  Ethiopie   -   Gabon
Gambie  -  Ghana  -  Guinee  -  Guinee Bissau  -  Guinee Equatoriale
Ile Maurice  -  Kenya  -  Lesotho  -  Liberia  -  
Lybie  -  Madagascar
Malawi  -  Mali  -  Maroc  -  Mauritanie  -  Mozambique  -  
Namibie
Niger  -  Nigeria  -  Ouganda  -  Rep. du Congo  -  Rwanda
Sao Tome Principe  -  Senegal  -  Seychelles
Sierra Leone
Somalie  -  Soudan  -  Swaziland  -  Tanzanie Tchad
Togo   -   Tunisie   -   Zambie   -   Zimbabwe