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GEOGRAPHIE - MAURITANIE

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Etat du Maghreb (1.032.460 km2), limité au nord par le Maroc, au nord-est par l'Algérie, à l'est par le Mali, au sud par le Sénégal, à l'ouest par l'océan Atlantique, la Mauritanie est indépendante depuis 1960. Son existence et ses frontières ont longtemps été contestées.
 
La Mauritanie est une vaste pénéplaine désertique, traversée suivant un axe nord-sud par une série de plateaux et de falaises dhars qui délimitent deux zones arides parsemées d'importantes formations de dunes: une plaine maritime à l'ouest, une vaste région sédimentaire à l'est, dont le point culminant, la Kediet ej-Jill (ou Kedia d'Idjil), atteint à peine 915 m. Rocheuses au nord du cap Blanc, les côtes sont sableuses et rectilignes au sud du cap Timiris.
 
Population
La population (estimée à 2,5 millions d'habitants) comprend des Maures, d'origine arabo-berbère (81,5 % de la population totale), des Wolofs (6,8 %), desToucouleurs (5,3 %), des Sarakolés, dits aussi Soninkés (2,8 %), des Peuls (1,1 %). La densité (2,2 h./ km²) est l'une des plus faibles du monde. 
 
Après l'indépendance, en 1960, la construction de l'identité nationale a été prise en charge par la majorité arabo-berbère. Les Mauritaniens sont musulmans sunnites à 99 %. Pays de nomades en 1960, la Mauritanie est devenue une terre de sédentaires. La politique gouvernementale de lutte contre la sécheresse a fixé les deux tiers des éleveurs dans de petites localités regroupant souvent moins de 500 habitants. Les nomades (70 % avant 1960) ne constitueraient plus aujourd'hui que 15 % de la population totale, et plus de 52 % des Mauritaniens vivent désormais en ville. La capitale, Nouakchott, qui compte 500.800 habitants, est une ville nouvelle construite, à partir de 1960, sur l'ancien poste militaire de Ksar. Les autres villes sont Nouadhibou (60.000 habitants), Kaédi (30.000 habitants), Atar (29.000 habitants), Rosso (27.000 habitants), Zouérate (25.000 habitants). La population connaît un taux d'accroissement naturel de 2?6 % par an et on l'estime à 3 millions d'habitants en l'an 2.000. Les beidanes, les anciens maîtres, constituent 70 % de la population et entendent imposer leur loi aux haratine, leurs anciens captifs, dont le statut d'esclaves n'a été officiellement supprimé qu'en 1980. Concentrées dans les départements du sud, les populations noires sont de plus en plus exclues de l'appareil administratif et les tensions sont vives entre les communautés. 
 
Les langues officielles sont l'arabe et le français. Les langues usuelles sont le hassaniya, dialecte arabe (parlé par 81,5 % de la population), le wolof (6,8 %), le poular des Toucouleurs (5,8 %), le soninké (2,8 %), le peul ou fulfuldé des Bororos (1,1 %), le bambara (1 %), les autres langues, dont l'azer, étant parlées par une très faible part de la population.