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GEOGRAPHIE - NAMIBIE

Cartes Namibie

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Vaste pays d'Afrique australe ouvert sur l'Atlantique, quasi désertique et peu peuplé, la Namibie (825.420 km2), ancien Sud-Ouest africain, est limitée au nord par l'Angola et la Zambie, à l'est par le Botswana, au sud par la République d'Afrique du Sud, dont elle fut la « cinquième province » des années 1940 jusqu'à l'indépendance, acquise le 21 mars 1990.
 
Le relief est surtout constitué de hauts plateaux dissymétriques, basculés du nord au sud et d'ouest en est, qui dominent l'océan Atlantique par un grand escarpement (mont Brandberg, 2.578 m) et retombent plus modérement à l'est, sur les plaines de l'Ovambo et de l'Okavango et la cuvette du Kalahari. Au sud, les plateaux horizontaux du Namaland sont entaillés par le canyon du fleuve Orange, au nord les plateaux du Damaraland sont parsemés d'inselbergs. Entre l'océan et le grand escarpement s'étend le désert du Namib, étiré sur 1.400 km de longueur et 20 à 100 km de largeur, entre les fleuves Cunène et Orange, au faciès littoral brumeux, qui recèle une flore et une faune originales et présente au voyageur les dunes les plus spectaculaires du monde. Les 9/10e du territoire sont désertiques ou semi-désertiques (moins de 250 mm de pluies sur les hautes terres) en raison des effets du courant froid de Benguela, amplifiés par les vents continentaux chauds et secs. Seul le nord reçoit des pluies suffisantes pour l'agriculture non irriguée (250 à 500 mm)
 
Population
Avec un accroissement moyen annuel de 2,6 % de 1980 à 1993, la Namibie devrait compter près de 2 millions d'habitants en l'an 2000 et 3 million en 2025. La population, qui est estimée à 1,7 millions d'habitants, connaît une densité moyenne très faible (2 h./km²) et la répartition, héritée de la politique de ségrégation raciale imposée lors de la colonisation allemande, puis sous la domination sud-africaine, est très inégale. Avant l'indépendance, le territoire était divisé en une « zone de police », réservée aux Blancs, Afrikaners, germanophones et anglophones et aux travailleurs noirs temporaires sous contrat, et une dizaine de homelands tribaux, officialisés en 1966, où étaient confinés les peuples bantous (Ovambo, Herrero, Kavango), khoisans (Bushmen, Damara, Namas-Hottento) et les groupes métis (Oorlam, Rehobother). De cette histoire violente résultent des déséquilibres démographiques et spatiaux: les Ovambo, installés au nord, représentent la moitié de la population, et les Blancs constituent une forte minorité (7,5 %), presque aussi importante que les Herrero ou les Damara. Plus de 60 % de la population est concentrée dans les régions rurales du nord, mais la croissance urbaine est rapide (36 % de citadins), Windhoek, la capitale, a atteint 150.000 habitants, Rundu dépasse 50.000 habitants et les villes côtières (Walvis Bay, Swakopmund, Lüderitz) comptent plus de 10.000 habitants chacune.