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ECONOMIE OUGANDAISE

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Avant son indépendance, l'Ouganda pouvait passer pour une perle de la Couronne britannique. Le premier touché par l'expansion de l'agriculture commerciale, le Bouganda paraissait un modèle de prospérité rurale, avec sa production de coton et surtout de café robusta, qui gagna ensuite le Busoga. Les bananeraies assuraient l'alimentation des campagnes et de la capitale. Le café arabica était cultivé sur l'Elgon et le Ruwenzori. Le Kigezi se spécialisait dans le maraîchage. Dans le Centre, Teso et Langi étendaient les champs de coton, et le West Nile se spécialisait dans le tabac. Le Nord-Est était resté une zone pastorale. L'Ouganda n'avait guère de ressources minières (cuivre de Kilembe); mais son activité industrielle, favorisée par le dynamisme agricole, par l'hydroélectricité d'Owen Falls, sur le Nil à la sortie du lac Victoria, n'était pas négligeable: petits unités privées, essentiellement indiennes (constructions mécaniques, petit agroalimentaire); entreprises semi-publiques (textile de Lira et Mbale, conserverie de Soroti, cimenterie de Tororo, raffinage de cuivre à Jinja). 
 
Vingt ans de guerre civile ont ruiné le pays, qui reconstitue aujourd'hui son potentiel (le taux de croissance a été de 10 % en 1995) mais de façon inégale selon les régions. Le Nord-Est reste une zone frontalière d'insécurité et le Centre se remet lentement. C'est le sud du pays qui a le plus rapidement repris, accentuant encore des contrastes sociaux et économiques qui sont une des origines de la longue période de troubles.