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HISTOIRE - SAO TOME PRINCIPE

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Le jour de la Saint-Thomas 1470, les navigateurs portugais João de Santarem et Pedro Escobar découvrirent les deux îles, alors inhabitées, et en prirent possession au nom du roi du Portugal. Dès la fin du XVe siècle, les colons firent venir des esclaves du continent pour mettre en valeur des plantations de canne à sucre, et São Tomé devint rapidement l'une des plaques tournantes de la traite négrière. En 1574, des esclaves se révoltèrent contre les colons et détruisirent les plantations de canne à sucre. L'esclavage fut aboli en 1876. En 1951, São Tomé et Príncipe devinrent une province d'outre-mer portugaise. Les autorités coloniales matèrent brutalement les émeutes nationalistes de 1953. 
 
Manuel Pinto da Costa, secrétaire du Mouvement de libération de São Tomé et Príncipe (MLSTP, d'inspiration marxiste) devint président de la République, indépendante depuis le 12 juillet 1975. Colons portugais et travailleurs du continent émigrèrent aussitôt en masse. La Constitution instaura le MLSTP en parti unique et mit en place un régime de type marxiste. Les plantations furent nationalisées. En août 1990, sous la pression de l'opposition, réunie dans la Coalition démocratique, une nouvelle Constitution instaura le multipartisme. En 1991, les élections législatives virent la victoire du parti d'opposition, le Parti de la convergence démocratique, et son dirigeant, Miguel Trovoada, fut élu président de la République. Le Parlement adopta un plan de redressement économique et de privatisations prôné par le FMI. La baisse brutale du niveau de vie imposée par ce plan fut à l'origine de graves désordres sociaux et politiques et, en 1994, le MLSTP, rebaptisé Parti social-démocrate (PSD), remporta les élections législatives; le 25 avril 1995, l'île de Príncipe proclama son autonomie; le 15 août suivant, un coup d'État militaire déposa le président Trovoada, mais celui-ci fut rétabli dans ses fonctions quelques jours après l'échec du putsch. Réélu en 1996, il échouait cependant à obtenir un troisième mandat aux élections de 2001, et c'est Fradique de Menezes qui était élu dès le premier tour avec plus de 56 % des suffrages exprimés. 

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