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ECONOMIE en COTE d'IVOIRE

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Agriculture
L'agriculture, qui représente près de la moitié du PIB, a été le fondement du «miracle ivoirien», longue période de croissance économique (1960-1978) opérée dans le cadre d'un libéralisme planifié et d'une stratégie de développement fondée sur les cultures d'exportation. La balance agricole demeure largement excédentaire (18,5 % du PNB). L'agriculture se répartit pour moitié entre les cultures vivrières et les cultures d'exportation.
 
La plus importante des cultures d'exportation est le cacao, dont la Côte-d'Ivoire est devenue le premier producteur mondial.
 
Les autres productions destinées à l'exportation ont connu une évolution comparable; c'est en particulier le cas du café, dont la Côte-d'Ivoire est le dixième producteur mondial (2,6 % de la production totale en 1994) et le premier du continent noir. La production de coton augmente régulièrement et les exportations représentent 1,6 % du PNB. Après une chute de la production de bois, consécutive à l'épuisement des réserves forestières exploitables, on observe, depuis 1990, une augmentation des coupes et des exportations (3,2 % du PNB). Aux productions de latex, d'huile de palme, de banane et d'ananas s'ajoute celle des plantes vivrières, d'introduction récente (maïs, soja, riz), ou traditionnelles (igname, manioc, mil, sorgho, banane plantain). La pêche porte sur un peu plus de 100.000 t de poisson par an. L'élevage est peu développé.
 
Mines et industries
Très insuffisante, la production de pétrole offshore, au large d'Abidjan, ne peut empêcher les coûteuses importations d'hydrocarbures. La production de pétrole est tombée à 63.000 t en 1992, mais de prometteurs gisements de gaz naturel commencent à être exploités.
 
L'industrie ivoirienne jadis principalement liée à l'agriculture et à l'exploitation de la forêt (agroalimentaire, égrenage du coton, première transformation du latex, sciage du bois, papeterie) est aujourd'hui en voie de diversification. Son développement s'est opéré en plusieurs étapes avec, dans les années 1960, la mise en place d'une industrie textile et mécanique en vue de réduire les importations et, dans les années 1970 et 1980, le développement des activités de transformation des matières premières agricoles. Le chiffre d'affaires de l'industrie textile, dont le développement contribue à freiner l'exode rural, représente aujourd?hui 164 milliards de FCFA (dont 62 % à l'exportation). La réalisation des grands barrages (Kossou, Ayramé) a surtout permis l'introduction de la riziculture irriguée.
 
Transports et services
Près de la moitié du réseau routier, dont l'état est relativement correct, est praticable toute l'année. La voie ferrée joignant Abidjan à Ouagadougou (Burkina), achevée dans les années 1950, est un axe majeur qui a favorisé, en particulier, l'intensification de l'immigration voltaïque tout en offrant un débouché maritime au Burkina. L'aéroport international de Port-Bouêt (près d'Abidjan), un des plus modernes d'Afrique, permet les liaisons aériennes avec les principales villes de l'intérieur. Le trafic maritime est florissant, bien que la barre océanique rende délicat l'accès aux nombreux ports. La modernisation du port de San Pedro, à vocation régionale (contrairement à celui d'Abidjan), vise à impulser le développement de la région frontalière du Liberia, longtemps délaissée.