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ECONOMIE du TCHAD

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Le Tchad est, depuis 1992, dans une situation économique très difficile: le coton brut se vend mal et les importations illicites (cotonnade, carburant) en provenance du Nigeria déstabilisent la production industrielle. La privatisation des firmes, souhaitée par les autorités, se heurte à l'absence d'acquéreurs. Seules les recherches pétrolières constituent un espoir. Enclavé et sans grandes ressources, victime en outre des sécheresses catastrophiques du Sahel, le pays dépend de l'extérieur (ports lointains de Douala et de Pointe-Noire).
 
Le secteur agricole (45 % du PNB; 5 % du territoire) constitue la première ressource du pays. La balance agricole est légèrement excédentaire. Les principales productions sont le millet (15 % des sols cultivés), le coton (10 %) dont la production se stabilise, la gomme arabique et la canne à sucre (370.000 t). Le cheptel compte 10 millions de têtes (bovins, ovins, caprins). La pêche fluviale (lac Tchad, Chari) est importante.
 
Dépourvu d'hydroélectricité, le Tchad possède peu de ressources minières (étain). L'uranium du Nord et le pétrole du Sud ne sont pas encore exploités. Le lac Tchad fournit du carbonate de sodium. L'industrie (20 % du PNB) reste secondaire: égrenage du coton; confection (Sarh); tanneries; brasseries, sucreries, conserveries (N Djamena, Moundou); tabac. Le Tchad est l'un des pays les plus pauvres du monde, où l'absence de continuité de l'Etat, le délabrement de l'Administration et la détérioration des infrastructures ont trop longtemps bloqué toute tentative de reprise économique.